A la 7e semaine des opérations d’identification et d’enrôlement, plus de 150 bureaux d’inscription n’ont pas encore ouvert dans la province de l’Equateur. D’autres encore manquent de matériel nécessaire. C’est le constat fait ce jeudi 3 novembre au cours d’une réunion d’évaluation qui a réuni l’ensemble de la société civile de l’Equateur, la CEI, les partis politiques et la Monuc. La mauvaise planification de ces opérations dans la province serait à la base de ce retard, rapporte radiookapi.net
Joseph Efeno, président de la société civile de l’Equateur, affirme que l’électorat de la province est estimé à 3 millions de personnes. Après un mois et demie des opérations, l’Equateur enregistré un peu plus 600 000 électeurs potentiels. Acette allure, estime-t-il, la province court le risque d’avoir peu de sièges à la future Assemblée nationale. Par conséquent, elle sera absorbée par d’autres provinces, conclut-il.
De même, le coordinateur provincial de la CEI/ Equateur regrette l’arrivée tardive des fonds alloués à ces opérations. Mais Albert Mayoka s’engage désormais à rattraper le temps perdu : «Depuis que nous avons eu un peu de moyens pour le déploiement de kits, les choses sont allées vite. En deux semaines et demie, nous sommes passés de 250 à 800 centres d’inscription. C’est un record important. Il reste maintenant de faire les statistiques de nouveaux centres ouverts pour se faire une idée sur le nombre total d’enrôlés»







