Le premier vice-président du Sénat, Emile Ilunga a réagi à la dernière lettre du chef de l’Etat en rapport avec le dossier d’Olivier Kamitatu et consorts. Dans cette correspondance adressée jeudi dernier au président de l’Assemblée nationale, le président Joseph Kabila invite celui-ci de tirer toutes les conséquences qui s’imposent pour se conformer à l’arrêt de la Cour suprême de justice sur le départ d’une centaine de parlementaires ayant quitté leurs partis d’origine. Contacté par radiookapi.net, Emile Ilunga appelle à son tour le chef de l’Etat au respect des procédures et des lois parlementaires.
Pour le premier vice-président de la chambre haute, la démarche du président de la République pèche par vice de procédure. D’une part, fait-il constater, sa correspondance tombe au parlement au moment où celui-ci est en vacances parlementaires.
D’autre part, Emile Ilunga estime que pour mieux faire, le chef de l’Etat devra convoquer une session parlementaire extraordinaire avec comme unique point à l’ordre du jour ce dossier. C’est dans ces conditions seulement que la situation pourra être clarifiée, selon le premier vice-président du sénat.
rn«Nous ne pouvons pas fonctionner de cette manière là. Je rappelle qu’il y a des procédures qu’il faut absolument respecter, surtout que nous évoluons vers un Etat de droit», a-t-il conclu.
