Pendant que la communauté internationale célèbre le 17e anniversaire de l?adoption de la convention relative aux droits des enfants, des centaines d?enfants travaillent chaque jour dans les gisements d?or de Sala Mabila, à la frontière entre le Maniema et le Sud-Kivu. A Namoya par exemple, des jeunes adolescents et parfois de très jeunes enfants travaillent dans ces mines, a constaté radiookapi.net
Certains travaillent pour payer supporter leurs études, d?autres le font pour la survie de leurs familles. C?est le cas de Pierre Selemani, 12 ans qui travaille tous les jours pendant quelques heures, avant d?aller à l?école : «Je me réveille à 6 heures, je pense, car je n?ai pas de montre. Je suis en 6e année primaire. Ici, on cherche de l?or. Je peux gagner 1000 Fc. J?achète ce dont j?ai besoin et je complète mes frais scolaires.»
Mais voilà. Ce travail n?est pas sans danger pour les enfants. Selon les autorités et les médecins de cette zone, plusieurs dizaines enfants meurent chaque année des maladies liées aux durs travaux qu?ils font dans ces carrières.
