Le Programme des Nation Unies pour l’enfance, Unicef, a présenté lundi 4 décembre à Kinshasa son bilan d’activités en 2006. Un bilan qu’il estime satisfaisant. Cependant, il déplore quelques cas de mauvaise gestion dans le partenariat avec le gouvernement congolais. Mais du côté congolais, le ministre des Affaires sociales contacté par radiookapi.net reconnaît avoir traité quelques rapports hérités de son prédécesseur et qu’il n’existe, selon lui, aucune justification en souffrance dans ses services à ce jour.
Pour Anthony Blomberg, représentant de l’Unicef en RDC, son organisation est préoccupée par la gestion de fonds par le gouvernement congolais. Cela a constitué un des sujets de la réunion de ce lundi à Kinshasa, souligne-t-il. L’Unicef considère que la gestion des aides accordées dépend de la capacité dont font montre des ministères, du bon suivi des actions menées et surtout d?une bonne mise en application des activités sur le terrain. Sur ces points, le représentant de l’Unicef estime que le chemin pour arriver à une solution est encore long à parcourir.
De son côté, le ministre des Affaires sociales Otete reconnaît certes une situation héritée de son prédécesseur et qu’il a dû justifier par la suite. Sinon, poursuit-il, chaque fois que le ministère des Affaires sociales a eu une activité avec l’Unicef, les justifications ont toujours suivi. Pour le ministre, ce n’est pas une raison pour dire que rien n’a été opéré dans tel ou tel autre domaine. Il va plus loin pour soutenir qu?au cours de l’année 2006, aucune justification n’est arrivée en retard de la part du gouvernement, du moins en ce qui concerne son ministère. «J’ai toujours justifié à temps et dans de bonnes conditions l’aide que nous avons reçue de l?Unicef et il n’y a aucune plainte là-dessus», conclut-il.