« Fouetter un civil est interdit, je ne le savais pas. » C’est un exemple qu’ont avoué avoir appris 30 officiers de la 8e brigade intégrée dans une formation aux droits de l’homme. Cette sensibilisation a été organisée par la coordination de l’Eglise du Christ au Congo pour les réfugiés et les urgences, rappelle radiookapi.net
Ces officiers, en tant que militaires, doivent respecter les droits de l’homme. Ils peuvent être poursuivis par la justice nationale et internationale en cas d’abus, a expliqué le formateur.
Au cours de cet échange, les officiers ont avoué qu’ils ignoraient par exemple que fouetter un civil constituait une infraction pénale. Le capitaine Kambale Mwasi, commandant du 81e bataillon basé à Zebira, a promis de vulgariser ce message au sein de son unité. « Les militaires ont tendance de négliger les civils. Quel que soit le métier qu’il exerce, l’homme a une valeur sacré que nous militaires sommes appelés à respecter », a-t-il déclaré.
L’Eglise du Christ au Congo pour les réfugiés et les urgences a organisé cette formation au regard du nombre élevé des violations des droits de l’homme dans le territoire de Walungu. La 3e brigade intégrée pourrait elle aussi suivre la même formation dans les semaines à venir.