Cet ultimatum a été lancé jeudi par la délégation gouvernementale en mission de négociation avec le leader du front des nationalistes et intégrationnistes, FNI. Peter Karim et ses hommes ont jusqu’au samedi pour observer un cessez-le-feu et réintégrer le processus d’intégration au sein de l’armée nationale, rapporte radiookapi.net
C’était à l’issue d’un rendez-vous manqué entre cette délégation et Peter Karim, à Buba, localité située à une dizaine des kilomètres de Kpandroma. Cet ultimatum a été communiqué aux notables de Buba. Le village qui devait abriter les pourparlers entre Peter Karim et la délégation gouvernementale, en présence de certains officiels de la Monuc.
La délégation avait attendu des heures sans que le leader du FNI ne se présente au lieu de rendez-vous. Le même ultimatum lui demande de libérer sans condition 14 soldats FARDC, dont 5 officiers, qu’il a pris en otages depuis le week-end dernier.
Contacté ce matin, l’officier de liaison FNI-FARDC, le lieutenant colonel Désiré Londziringa, déclare que son mouvement réitère son engagement à poursuivre le processus d’intégration de leurs combattants au sein de l’armée nationale. « Tout ce que la délégation a donné comme ultimatum, il fallait discuter de tous ces points là autour d’une même table. En ce moment où nous parlons, nous avons donné ordre à nos hommes qui sont sur le terrain de cesser le feu immédiatement. C’est ce qu’ils ont fait. Donc on est toujours pour la paix, et nous sommes aussi prêts pour que le processus de notre intégration dans l’armée redémarre encore ».
