Les creuseurs artisanaux de la carrière de Kamatanda, près de Likasi, se plaignent. Ils sont régulièrement victimes des tracasseries militaires. Une délégation de la section des droits de l’homme s’est rendue compte de la situation sur place, rapporte radiookapi.net
La carrière de Katanda est située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Likasi. Un camp de creuseurs est érigé à l’entrée de la carrière. Leurs maisonnettes sont construites en paille et couvertes de bâches. Ce lieu ressemble à un camp de déplacés. Certains creuseurs y habitent avec leurs familles.
Ces creuseurs affirment qu’ils connaissent plusieurs difficultés. C’est notamment les tracasseries militaires. Les militaires leur ravissent leurs produits. A défaut, ils leur exigent de diviser la production en deux parties. Les creuseurs déplorent également le prix très bas du kilo d’hétérogenite. Il est vendu à 150 Fc. Ce qui ne permet pas d’améliorer leurs conditions de vie, se plaignent-ils.
Pour rappel, la carrière de Kamatanda et celle de la Gécamines n’ont qu’une partie en commun. Cette partie est exploitée momentanément par des creuseurs artisanaux sans l’accord de la Gécamines.