Il s’agit des militaires condamnés à de lourdes peines en décembre dernier pour trafic d’armes et de munitions de guerre. Mais le président du tribunal de paix de cette cité aurifère craint d’autres cas d’évasion à cause de l’effectif réduit des gardiens, rapporte radiookapi.net
Six militaires, dont deux condamnés à la peine capitale et deux autres à deux à 5 ans de prison se sont échappés de leur cellule. Ceci, après avoir fait un trou dans le mur arrière de la prison. Ils auraient uriné à tour de rôle sur le mur au point de ramollir la terre. Ce qui leur a permis d’enlever les briques et de s’échapper, selon le président du tribunal de paix de Watsa. Cette évasion a été facilitée par une coupure de courant électrique à la prison et par l’insuffisance de gardiens. En effet, la prison de Watsa n’est gardée que par deux policiers. Il est difficile pour eux de contrôler un bâtiment aux dimensions d’un terrain de football, affirme le juge Midago.
Dieudonné Mukeli, administrateur du territoire de Watsa, précise pour sa part que d’autres facteurs ont favorisé la fuite de ces prisonniers. A savoir la longue distance qui sépare Watsa de Kisangani où les prisonniers devraient se rendre pour comparaître devant les juges, le manque d’avocats dans le territoire et les mauvaises conditions de détention.