Ituri : brassage, Peter Karim pose des conditions

Le Front des nationalistes et Intégrationnistes (FNI) n’enverra pas mardi ces 300 ex- combattants au centre de transit de Kpandroma, à 175 kilomètres au nord de Bunia. Peter Karim, leader de ce groupe armé, évoque le manque de couloirs sécuritaires pour acheminer ces hommes à Doyi, indique radiookapi.net

« Aucun couloir n’est prévu pour permettre à mes hommes d’atteindre Doyi, le lieu de regroupement », soutient Peter Karim. Ce dernier promet néanmoins d’envoyer 130 ex-combattants samedi prochain au centre de transit de Kpandroma. A condition, dit-il, que les FARDC lui cèdent un couloir de sécurité. Ce nombre s’ajoutera ainsi aux 170 autres ex-combattants remis la semaine dernière.

«Ils (Ndlr : les responsables des FARDC) n’ont pas respecté les conditions que nous avons posées. Nous leur avons dit que la meilleure route est celle de Doyi comme l’autre fois nous étions à Dera. Le chemin le plus court pour nous c’est celui de Doyi. Ils avaient accepté de nous laisser ce passage mais ils ne l’ont pas libéré à ce jour », soutient Peter Karim.

Contacté, le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri annonce que ces couloirs seront prêts le 8 mars prochain. «J’ai trois jours pour sensibiliser tous les commandants de position des FARDC, Masikini, Fataki et Sanduku pour qu’à partir du 8 mars, ils laissent libre passage aux miliciens de Peter Karim. Ils seront transportés par la Monuc à partir de Budu pour atteindre Kpandroma, a dit le général Vainqueur Mayala.

Pour rappel, La Monuc se dit toujours prête à assurer le transport des ex-combattants vers les différents lieux de regroupements.