Les éléments de la 15e brigade intégrée affirment passer des moments difficiles en attendant leur déploiement. Ces hommes et leurs familles manquent nourriture et produits pharmaceutiques, alors qu’ils ont terminé leur formation depuis un mois. Pour survivre, ils s’adonnent aux tracasseries sur les axes Opala et Ubundu, rapporte radiookapi.net
Cette brigade de 4 000 hommes a terminé sa formation depuis le 20 février dernier au centre de brassage Lukusa. Certains d’entre eux sont accompagnés de leurs dépendants. Ils disent passer des moments difficiles dans ce camp. La ration n’est plus proportionnelle à la taille des familles. Plusieurs militaires malades sont en instance d’une intervention chirurgicale. Mais ils manquent des médicaments spécialisés.
Face à ces conditions de vie difficiles, certains se rabattent sur les paisibles citoyens, en attendant leur affectation. Les commerçants en provenance d’Opala et d’Ubundu affirment qu’ils sont contraints de débourser quelques Francs congolais dans les barrières érigées sur ces axes. Les militaires leur exigeraient même certains biens en nature.
Le commandant adjoint de centre de brassage dit ignorer ces tracasseries. De son côté, le colonel Aimé Biato, coordonnateur national de la Structure militaire intégrée déclare que la cérémonie de sortie de cette brigade est pour bientôt. Son institution est en train de mettre la dernière main sur les préparatifs de cet événement, ajoute-t-il.
