Information livrée par le chef de la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, EPSP/Gemena. La déperdition scolaire frappe surtout les filles, indique la même source à radiookapi.net
Mme Yvonne Biye ajoute qu’il y a eu près de 4 700 candidats inscrits. Cet effectif est de loin inférieur à celui des années antérieures. Pour elle, cette déperdition scolaire est due au manque de moyens des parents. Dans ce milieu, poursuit-elle, la plupart des parents sont des paysans. Ils vivent essentiellement de l’agriculture. Or, l’état de délabrement des routes ne leur permet pas d’évacuer leurs produits agricoles vers les grands centres de consommation. Il y a aussi le fait que la paie des fonctionnaires est intervenue en retard par rapport à la tenue du test national. Ces deux facteurs, explique Mme Biye, sont à la base de la déperdition scolaire constatée.
Le chef de sous division de l’EPSP note également le très faible taux de participation des filles à cet test: « La plupart de ces filles étaient enceintes avant le test, et elles n’ont pas pu participer au test »Selon elle, ces écoliers devront attendre l’année prochaine pour passer le test.
Toutefois, Mme Biye se félicite de la participation gratuite de 159 autres enfants, notamment, des ex enfants soldats pris en charge par la Conader et ceux des 4 centres de rattrapage initiés par l’Unicef.