Il s’agit des groupes non encore intégrés. Ils dénoncent les dernières nominations opérées au sein des Forces armées de la RDC et de la Police nationale congolaise. Ils ont été oubliés, disent-ils, rapporte radiookapi.net
Ces Mai-Mai affirment avoir beaucoup contribué à l’intégration de l’armée nationale en envoyant plusieurs de leurs combattants au brassage. Ils revendiquent aussi continuer à assurer, sans moyens du gouvernement selon eux, la sécurité de la quasi-totalité du territoire de Walikale et d’une partie de Lubero et de Rusthuru. Leur porte-parole, M. Mufabule Amisi regrette que le colonel Kasikila qui a conduit certains des leurs au brassage à Nyaleke, n’ait pas été promu général comme d’autres de son rang. « Ne le mérite-t-il pas ? Ne peut—il pas être affecté quelque part avec des fonctions précises ? », s’est-il interrogé.
Pour ces Mai-Mai donc, leurs efforts ne sont pas récompensés par les décideurs au niveau national. Ils sont basés dans les secteurs de Pinga, Nyabiondo, Oninga et Mutongo. Le colonel Kahimbi, commandant adjoint chargé des opérations à la 8e région militaire soutient pour sa part la thèse contraire. Il affirme qu’il y a eu beaucoup de progrès dans l’évolution en grades des officiers Mai-Mai intégrés dans l’armée nationale. Nakabala, Kabambi wa Kabambi et Padiri, sont autant des cas illustratifs de ces progrès, a-t-il indiqué. Le colonel Kahimbi a ainsi invité tous les Mai-Mai à rester unis au lieu d’être divisés.