Cela a été observé le premier jour dans bon nombre de centres à travers l’ensemble de la province. Certains finalistes ne se sont pas présentés à la passation des épreuves. L’éloignement des centres et le non paiement des frais exigés seraient les raisons de ces absences, selon les responsables scolaires de la place, rapporte radiookapi.net
Parmi les absents, les sources citent ceux de Kamonya, une localité située à 75 kilomètres de Tshikapa. La juridiction ne comptant aucun centre de passation des épreuves, ses candidats devaient se rendre à Tshikapa. Ceux qui pouvaient, n’ont pu rejoindre leurs centres dans la ville diamantifère que le jour même du démarrage des épreuves. Les uns, par moto, les autres, à pied. Le faible taux de la population scolarisée expliquerait, selon les responsables provinciaux de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, la non ouverture d’un centre d’examen d’Etat à Kamonya. Aucune ne compte 15 élèves, affirment ces sources.
Une autre raison qui aurait justifié l’absence de certains candidats, serait les frais de participation exorbitants exigés par quelques chefs d’établissements à travers la province. Au lieu de 10 000 fc, certains préfets auraient fait payer à leurs finalistes jusqu’à 25 000 fc. Ceux qui n’avaient pas réglé leurs comptes ont préféré ainsi ne pas se déplacer pour aller passer leurs épreuves.
C’est le cas du centre de Muamba Mbuyi, où 22 candidats ne se sont pas présentés sur les 130 attendus, pour n’avoir pas payé ces frais. Cas également du centre de Mapangu, à 60 kilomètres d’Ilebo centre, cas dénoncé par l’Observatoire congolais des droits de l’homme.
En dehors de ces cas d’absences, la première journée des épreuves de l’examen d’Etat s’est bien passée sur l’ensemble de la province du Kasaï-Occidental, ont affirmé les dirigeants de l’EPSP de la place. Sur les 39 centres du Kasaï-Occidental I, 9 000 candidats étaient inscrits à la passation de cette édition de l’examen d’Etat, soit 7% de plus par rapport à l’année dernière.