Plus de 250 d’entre eux sont arrivés dans ce territoir. D’autres sont en route pour Mwene-Ditu, la deuxième ville du Kasaï-Oriental, rapporte radiookapi.net
Ils disent avoir effectué plus de 400 kilomètres pour atteindre la frontière congolaise. Ils se plaignent d’avoir subi de mauvais traitements de la part des forces de sécurité angolaises. L’un d’eux a affirmé qu’ils ont été chassés à la suite d’une décision du gouvernement angolais du 4 juillet dernier, après la vente à un investisseur privé étranger d’une mine qu’ils exploitaient. D’autres Congolais qui ont subi le même sort se trouveraient entre les localités de Wikong et Kaninsthin, selon une source locale. D’autres encore seraient actuellement amassés à la frontière, du côté de la province du Kasaï-Occidental. Il s’agirait des ressortissants des territoires de Kapanga et de Sandoa, au Katanga. D’après les témoins, tous ces expulsés conglolais auraient tout perdu : argent, diamant, habits et autres objets de valeur.
Le maire de la Ville de Mwene Ditu, Kazadi Tshiput a indiqué qu’il prendra des mesures nécessaires pour encadrer tous ceux qui n’ont pas de familles sur place. Ce n’est pas pour la première fois qu’on assiste à des tels mouvements, a-t-il souligné.
