Ce sont eux qui approvisionnent la cité de Bumba en produits vivriers. Ils craignent les barrières érigées à l’entrée nord de cette cité par les services de sécurité, rapporte radiookapi.net
Au niveau du Pont Monama, ces agents de sécurité perçoivent une multitude de taxes qui découragent les paysans. Le Président de la coordination provinciale des Comités de Lutte Anti-Tracasseries, Dieudonné Nzabi en mission dans ce territoire a été témoin de ces tracasseries : « On y retrouve les éléments de la police de roulage, de l’ANR, de l’état civil du bureau du territoire du Bumba. On y perçoit des taxes énormes ; ce qui est regrettable. On fait un rançonnement systématique auprès des vendeurs des chikwangues, des arachides, des tomates et des bois chauffage. Nous avons essayé de parler avec les présidents qui fréquentent cette route-là, ils se plaignent ils disent que c’est une charge de trop, on leur réclame près de 2000 francs congolais alors que les 50 francs congolais qu’on doit payer comme taxe au marché pèse déjà. Quand ils emmènent des produits d’une valeur de 2500 francs congolais, vous voyez ce qui reste, alors les gens ne veulent plus venir au marché parce que ces 2 barrières sont en train de bloquer leur mouvement ».
L’Administrateur du Territoire de Bumba, Léonard Kavula dit avoir rappelé plusieurs fois à l’ordre les services cités dans ces tracasseries. Mais ils n’obéissent pas à son autorité. La plupart des agents de ces services qui ne sont pas payés par le gouvernement central vivent des produits de ces tracasseries, a-t-il jouté.