Les travailleurs de cette régie financière, à l’instar de leurs collègues de la DGI et de la DGRAD, entendent aller jusqu’au bout. Le service ne reprendra que lorsque le gouvernement répondra de façon définitive et durable à leurs revendications, disent-ils, rapporte radiookapi.net
Ofida : Taty Nsungani : « La reprise du travail ne peut se faire qu’à la seule condition du paiement de la totalité du bonus du 4e trimestre 2006. Le comité de gestion a proposé de payer le tiers du bonus, proposition que nous avons examinée ensemble. Mais, nous avons estimé, en cela, nous rejoignons la position de l’intersyndicale du Congo, que la proposition est insuffisante. Un tiers, c’est quand même rien, compte tenu de la durée qu’a prise la libération de cette quotité. Ces propos du président de la délégation syndicale de l’Ofida, M. Taty Nsungani, traduisent cette détermination des grévistes. Pour ce syndicaliste, le manque à gagner enregistré du fait de la grève n’ébranlera pas leur mouvement, aussi longtemps que l’Etat n’aura pas résolu totalement leur problème. « Le mouvement est général, les pertes sont énormes. Il est temps qu’on puisse trouver solution », a plaidé Taty Nsungani, ajoutant que « lundi 16 juillet, nous allons poursuivre le mouvement, parce que jusqu’à ce jour, aucune solution n’est trouvée, il s’agit d’une solution définitive, et non palliative ».
