La dénonciation émane des ONG de défense des droits de l’homme, basées à Kisangani. Les populations civiles exploitant le foyer minier « Africa Moto » subissent des arrestations arbitraires, des tortures, des extorsions et des travaux forcés, rapporte radiookapi.net
Les Amis de Martin Luther King et le Groupe Justice et Libération ont rendu public mardi un communiqué où les deux organisations dénoncent cette situation. Les faits durent depuis mars dernier dans les collectivités Walengola et Babira. Selon Pierre Kibaka Falanga, président de Groupe Justice et Libération, l’auteur de toutes ces violations de l’homme est un capitaine de la police. Ce dernier est accompagné d’autres éléments avec lesquels ils s’illustrent dans les arrestations arbitraires des paisibles citoyens, les travaux forcés dans les mines de diamant à leur compte, les tortures, etc. Certaines victimes ayant réussi à fuir et d’autres sources indépendantes ont confirmés les faits.
Par ailleurs, le nouvel inspecteur de la police de la Province Orientale dit aussi en avoir été mis au courant. Il promet de faire appliquer la loi. « Quand j’étais informé, j’ai instruit mon adjoint chargé des opérations et renseignements, d’instituer une commission d’enquête, de descendre à Opala, d’arrêter cet incivique là et de l’emmener à Kisangani où il sera déféré devant juridictions militaires compétentes », a déclaré à cet effet le général David Masandi.