La sonnette d’alarme a été lancée le week-end dernier à l’occasion de l’arrivée à Fizi d’une délégation gouvernementale. Selon l’administrateur du territoire, sa juridiction est en proie à une inquiétante circulation d’armes légères, y compris entre les mains des civils, rapporte radiookapi.net
Il s’agit d’armes de guerre, a indiqué Alfred Bongolwanga Efoloko, l’administrateur du territoire de Fizi. D’après lui, les détenteurs civils de ces armes ont fait partie de différentes milices Mai-Mai de la contrée. « La plupart des civils sont armés. Les armes circulent ça et là de manière incontrôlée. Nous allons demander au “Parec” ["Programme oeucuménique pour la paix, la transformation des conflits et la réconciliation", une organisation non gouverementale congolaise ] à venir échanger armes contre tôles », a-t-il suggéré. En plus, l’administrateur de Fizi déplore l’existence des bandits à main armée, la constitution des milices ainsi que le recrutement des civils dans ces groupes.
Lors de son passage à Fizi samedi dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Pardonne Kaliba, qui était à la tête de la délégation gouvernementale, a pour sa part lancé un appel aux miliciens à se rendre au brassage ou à être démobilisés.
