Mortalité maternelle, transmission du vih sida de la mère à l’enfant, stérilité, cancer du col et du sein, sont autant de problèmes gynécologiques auxquels est confrontée la femme africaine en général et congolaise en particulier. Problèmes évoqués à la clôture vendredi du 9e congrès de la société africaine de gynécologie et obstétrique, rapporte radiookapi.net
Pour le docteur Jean José Wolombi, un des organisateurs de ce congrès, il faut acquérir des structures sanitaires bien équipées en vue de mettre les connaissances théoriques acquises en pratique. Il recommande aux gouvernants d’avoir une politique nationale de dépistage du cancer du col de l’utérus, comme cela se fait dans d’autres pays. Concernant le sida, le médecin insiste surtout sur la prévention de la transmission de la mère à l’enfant. Actuellement, poursuit-il, il a été prouvé que l’utilisation d’anti rétroviraux chez une femme enceinte réduit sensiblement le taux de transmission de cette maladie de la mère à l’enfant. Aussi conseille-t-il que des études soient menées à travers le pays car, le docteur Wolombi estime que les causes de la mortalité maternelle diffèrent selon les milieux.
Pour rappel, les travaux de ce 9e congrès se sont tenus à Kinshasa du 3 au 7 septembre. Ils entrent dans le cadre de l’amélioration de l’état sanitaire de la population.
