Il s’agit des enseignants d’écoles primaires de la compagnie pastorale Kyabukwa, une ferme située à 20 kilomètres au sud de Kamina. Mais l’employeur soutient avoir versé ces enseignants dans le secteur officiel. Conséquence : les enseignants refusent de reprendre la craie et près de 1 300 élèves courent le risque d’une année blanche, rapporte radiookapi.net
Paul Mukonzo, directeur des écoles primaires de la ferme, demande à l’employeur de payer le décompte final des enseignants après plusieurs années de service rendu. Il considère que l’entreprise a résilié le contrat même si elle utilise le mot transfert. « L’employeur a résilié notre contrat et par conséquent, il doit payer notre décompte final », explique-t-il.
Pour sa part, le directeur général de la compagnie Kyabukwa indique que le transfert des enseignants de son entreprise vers le secteur officiel a été obtenu depuis 2005. Mais seuls trois enseignants ont accepté la mécanisation par l’Etat. Les autres ont opposé une résistance. Makitu Katata demande à la Division de l’Enseignement Katanga II de faire appliquer l’arrêté du ministre national de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel.
La Division de l’Enseignement Katanga II devait rencontrer lundi ces enseignants pour les amener à reprendre le chemin de l’école.