C’est à l’issue d’un atelier organisé du 16 au 17 octobre au CEPAS, en vue de la transparence dans le secteur minier congolais. L’atelier a connu la participation de plusieurs experts internationaux, d’ONG congolaises, des membres du parlement et de quelques entreprises minières privées, note radiookapi.net
Ce séminaire a bénéficié de la facilitation de la fondation OSISA, une ONG sud-africaine. Selon le rapporteur de l’atelier, toutes les recommandations décrivent la démarche à suivre pour la mise en valeur des gisements miniers, dans le respect des instruments juridiques. « La démarche à proposer et qui est recommandée pour le re-visitation des contrats est la suivante. Primo, les joint-ventures, avec commencement des travaux. Les joint-ventures et/ou contrat d’amodiation, avec commencement des travaux d’implantation qui sont basés sur l’exploitation des concessions documentées, étudiées et de valeurs connues, qui appartiennent aux entreprises publiques et qui n’ont pas été soumises à la procédure de l’appel d’offre, doivent être révisés dans le respect de la démarche ci-après : A, la valorisation des apports des partenaires dans la constitution du capital des joint-ventures nationales. B, les paramètres indispensables à la valorisation du projet. Pour assurer la transparence des contrats, il est recommandé que ceux-ci soit publiés et mis à la disposition de la population. »
Un représentant de Mwana Africa, une société concernée par la ré-visitation des contrats, se dit satisfait des travaux. Selon Jeffrey Ovian, la négociation des contrats devrait se faire au respect de la loi dans l’avenir. « Je représente Mwana Africa et je crois que dans l’ensemble, c’est une bonne chose de faire une réflexion sur le processus de la re-visitation des contrats. Nous sommes là pour apporter les éléments pour que ce soit une re-visitation équitable et que ni l’un, ni l’autre ne s’embrouille sur des théories ou des propositions qui ne sont pas d’application à l’industrie minière ou une négociation de contrat en général. »