A l’occasion du 59ème anniversaire de la déclaration universelle de Droit de l’Homme, les élus ont été invités à s’impliquer davantage sur la lutte contre l’impunité et les violences sexuelles. La rencontre a été organisée ce lundi par la section droits de l’homme de la Monuc, rapporte radiookapi.net
Selon les dernières statistiques, environ 30 personnes sont violées chaque mois au Kasaï Oriental. Richard Tettekpoe, chef de section des droits de l’homme à la Monuc, invite les élus du peuple à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’impunité des actes de violences sexuelles : « Les députés sont des personnalités qui ont une base et qui peuvent véhiculer les lois sur les violences sexuelles ; il importe que le député soit informé parce qu’il est de notoriété commune que les problèmes des violations de droits de l’homme sont récurrents, ici au Kasaï Oriental. »rnLa vice-présidente de l’assemblée provinciale réitère, quant à elle, la volonté de son institution à faire le suivi. Lucie Ndjeka s’engage à sensibiliser les députés sur la vulgarisation de ces lois au niveau de leur circonscription électorale :«Les vacances parlementaires vont bientôt commencer et il est nécessaire de rappeler aux députés leurs obligations et la nécessité de partager ces droits avec leurs électeurs et faire connaître à chacun quels sont ses droits et la manière de se comporter en connaissance de cause. »
La section droit de l’homme de la Monuc suggère à l’assemblée provinciale la création d’une sous-commission dont la mission sera de traiter les questions des droits de l’homme.