Le phénomène a connu une hausse de 150% par rapport à l’année précédente. L’ONG Centre d’assistance médico-psycho-sociale (« Camps ») qui donne ce rapport attribue cette hausse au manque de sensibilisation des populations à partir du 2e trimestre 2007, rapporte radiookapi.net
Parmi les victimes de ces viols, 11 cas de garçons et 4 enfants de moins de 5 ans. Selon l’ONG, les zones les plus touchées sont celles des villages de Bolili, Okenge, Bafwasana ainsi que la cité de Bafwasende. Les carrières minières sont également affectées par ce fléau. Pour « Camps », la fin du projet de sensibilisation et de la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles explique la persistance et la croissance du phénomène dans cette partie de la province Orientale. Ce projet était financé par la Monuc en 2006 ainsi que par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) pour le premier trimestre de 2007.
