Un mois après la rentrée scolaire, deux écoles ne fonctionnent toujours pas dans le groupement Waloa Yungu, en raison des affrontements armés à répétition. Les enseignants de la province éducationnelle Nord-Kivu 3 plaident pour un renforcement des dispositifs sécuritaires, en attendant le rétablissement total de la paix, afin de permettre le retour de la population dans les villages et la réouverture des écoles.
Les établissements concernés sont sept écoles primaires et cinq secondaires, situées dans les localités de Bibatama et Mitwa, limitrophes du territoire de Masisi et du groupement Luberike, indiquent des sources locales.
La situation sécuritaire dans cette partie de la province éducationnelle Nord-Kivu 3 a poussé les parents, élèves et enseignants à fuir la zone pour se mettre à l’abri des affrontements entre les rebelles de l’AFC/M23 et les Wazalendo dans le territoire voisin de Masisi, ainsi que de l’installation de positions rebelles à la limite du groupement Luberike.
Les mêmes sources indiquent que les habitants de ces deux localités se sont réfugiés en brousse et ne sont jamais retournés dans leurs milieux d’origine.
Pour les enseignants, le renforcement de la sécurité dans ces localités permettrait aux habitants de revenir et de sauver l’avenir scolaire des enfants, devenu jusqu’à ce jour hypothétique.
L’année scolaire précédente ne s’était pas bien terminée dans ces localités, en raison de l’instabilité sécuritaire causée par la guerre de l’AFC/M23 dans les zones proches du groupement Waloa Yungu, poussant ainsi la population à sans cesse se déplacer.