Sommet CEEAC : les 10 pays membres s'interdisent de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Tchad

La Communauté économique des Etats d’Afrique centrale réunie lundi en sommet à Kinshasa, condamne le recours à la force pour accéder au pouvoir. Ce sommet de la CEEAC clôturé tard dans la soirée a été consacré uniquement au Tchad. C’est le premier sommet que préside le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, en tant que président en exercice. Dans le communiqué final, les pays membres de la CEEAC déclarent rester solidaires avec le peuple Tchadien.

Il a fallu plus de 6 heures de débat à huis clos où toutes les délégations se sont exprimées, pour sortir ce communiqué final, sanctionnant le sommet de Kinshasa. Les 10 pays membres de la CEEAC s’interdisent de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Tchad.
S’il apporte son soutien aux présidents Denis Sassou Nguesso et Mouamar Kadafi comme médiateurs de l’Union Africaine dans la crise chez Deby Itno, le sommet de Kinshasa appelle les parties en conflit au Tchad à respecter les accords antérieurs.
Parmi ces accords, ceux signés dans le cadre du dialogue inter-Tchadien.
Pas facile de citer le Soudan dans le communiqué. C’est plutôt sa partie de Darfour d’où partent certains rebelles qui menacent la stabilité du Tchad qui est nommé. Les présidents des Etats membres de la CEEAC demandent que les forces de l’Onu et de l’Union Africaine accélèrent leur déploiement au Darfour.
Eux-mêmes s’engagent également à organiser une assistance d’urgence en faveur du Tchad. Urgence pour répondre au besoin de reconstruction et de réhabilitation au pays d’Idriss Deby