Kinshasa : les assemblées provinciales présentent leurs revendications

Une rencontre a réuni jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale avec les présidents des assemblées provinciales. Quatre points ont figuré à l’ordre du jour : l’immunité parlementaire des députés provinciaux, le statuts de gouverneurs de province, la retenue des 40% et la possibilité d’organiser une conférence annuelle des présidents des assemblées provinciales avec les présidents du Parlement, rapporte radiookapi.net

Il s’agit d’un cahier de charges apportées par les présidents des assemblées provinciales. Quelques députés provinciaux ont dû être interpellés et même arrêtés par des tribunaux en dépit de leur statut. Pour les assemblées provinciales, il est donc question de clarifier les choses sur l’immunité parlementaire des élus provinciaux. Le point a été porté à la connaissance des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. D’après François Kimasi, président de l’assemblée provinciale du Bas-Congo et porte-parole de ses collègues, leurs interlocuteurs ont prêté une oreille attentive à cette doléance.

Concernant le statut des gouverneurs de province, François Kimasi a affirmé, sans donner d’autres détails, que le gouvernement central voudrait leur donner une double casquette. Ce qui est susceptible de déboucher sur des difficultés certaines, a ajouté le président de l’assemblée provinciale du Bas-Congo.

Une autre revendication des députés provinciaux concerne la retenue par les provinces des 40 % de rétrocession des recettes. Cette disposition constitutionnelle n’est jusqu’alors pas appliquée par le gouvernement central. Les présidents des assemblées provinciales ont aussi rappelé cela aux présidents des deux chambres du Parlement.

Enfin, le quatrième point, les assemblées provinciales voudraient voir institutionnaliser l’organisation d’une conférence annuelle entre leurs présidents et les présidents du Parlement.

Toutes ces revendications des assemblées provinciales seront rapportées aux deux chambres du Parlement et discutées en plénière, a fait savoir François Kimasi.