La population de Lisala dans la province de l’Equateur se plaint de la hausse des prix des produits agricoles sur le marché et de la rareté des avions en provenance de Mbandaka et de Kinshasa. Pour leur part, les opérateurs économiques de cette cité justifient cette situation par la flambée des prix des produits pétroliers sur le marché, rapporte radiookapi.net
Le panier de la ménagère s’amenuise du jour au jour au marché de Lisala. Une mesure de riz qui se vendait à 100 Fc coûte aujourd’hui 140 Fc. Une bouteille d’huile de palme est passée de 150 à 200 Fc. Une barre de savon de lessive qui revenait à 250 Fc se vend à 400 Fc. Un sac de braise est passé, lui aussi, de 1 150 Fc à 2 000 Fc.
Les opérateurs économiques justifient cette situation par la rareté des vols commerciaux à Lisala. La plupart des transporteurs évoquent la montée des prix des produits pétroliers sur le marché local depuis deux semaines. Un litre de pétrole est passé de 800 à 1 000 Fc, le mazout qui coûtait 3 500 Fc se négocie à 5 000 Fc. Conséquence : certains transporteurs ont carrément garé leurs véhicules, suite aux difficulté de ravitaillement en carburant. Le nombre de véhicules qui alimentent la ville en produits agricoles nécessité est ainsi réduit. Il en est de même de stations de radios qui ont réduit l’horaire de leurs émissions.
Il faut noter que Mbandaka, Gemena, Boende, Bansakusu et bien d’autres villes de l’Equateur sont également menacées par la situation que vit la actuellement la cité de Lisala.
