Avenue Mbandaka
Au moins 8 magasins des sociétés appartenant aux Indopakistanais sont scellés depuis une semaine sur décision de la direction provinciale des Impôts, DGI/Equateur, qui entend ainsi procéder au recouvrement forcé de l’impôt sur les bénéfices réalisés par ces commerçants en 2007. Les opérateurs économiques indopakistanais victimes de cette mesure se plaignent et dénoncent, ce qu’ils qualifient, de tricherie, rapporte radiookapi.ne
Depuis la semaine dernière, au moins huit magasins des Indopakistanais ont été scellés. Selon une correspondance de la Direction provinciale des Impôts adressée à ces huit établissements, ces derniers sont accusés de n’avoir pas payé l’impôt sur les bénéfices réalisés en 2007. Par contre, les commerçants indopakistanais affirment avoir déjà payé cet impôt depuis longtemps. Les preuves de paiement, disent-ils, portent la signature de l’ancien directeur provincial des Impôts rappelé à Kinshasa. Des preuves de paiement que rejette l’actuel directeur provincial qui a facturé en hausse ces sociétés. A en croire le gérant des établissements Hiraco frappés par cette mesure, les chiffres d’affaires présentés par leur société ont déjà été vérifiés par les agents du service des impôts. Et ils ont dû payer en fonction des réajustements opérés.
De son côté, le directeur provincial de la FEC / Equateur estime que cette situation est créée de toutes pièces par la direction provinciale des Impôts. Le nouveau directeur provincial des Impôts aurait tout simplement déconsidéré le travail fait par son prédécesseur, ajoute-t-il. Version également confirmée par l’expert comptable qui a présenté les chiffres d’affaires des sociétés dont les magasins sont scellés. Face à cette cacophonie, la FEC a saisi l’autorité provinciale. Contacté, le directeur provincial des Impôts estime que pour des raisons déontologiques, il ne peut faire des déclarations.
