Les prix des biens et services sont passés du simple au double, voire même au triple, selon le cas, sur le marché des biens et service dans le territoire de Watsa, à environ 800 kilomètres au nord-est de la ville de Kisangani, dans la province Orientale. L’administrateur du territoire attribue cette flambée à la dégradation très avancée de la route Watsa-Ariwara, rapporte radiookapi.net
Cette situation s’observe depuis un mois. La flambée des prix est générale et touche aussi bien les produits de première nécessité que les services. A titre illustratif, une barre de savon ordinaire est passée de 600 à 1 200 ou 1 500 francs congolais. Une mesure de sucre qui coûtait 100 francs, se vend à Watsa à 300 francs. Même situation pour le transport où le fret par route, pour les marchandises, est passé de 0.8 à 1.8 USD par Kg.
Selon l’administrateur du territoire de la place, la flambée des prix dans sa juridiction est consécutive à la détérioration de la route Watsa-Ariwara. Celle-ci constitue la voie d’évacuation essentielle par laquelle s’approvisionne le district du Haut-Uélé en produits divers de première nécessité. Cette route est aujourd’hui, explique la source, dans un très mauvais état, surtout à Makoro, à une cinquantaine de kilomètres de la cité de Watsa. Outre la présence de grands bourbiers qui jonchent la route, la voie est menacée de cassure totale par des érosions à Makoro.
Au cours d’une réunion mixte au début de la semaine, selon l’autorité territoriale, la société Bordakim, partenaire de l’Okimo, a accepté de réhabiliter partiellement cette route. Cela, avant d’envisager des grands travaux sur cet axe routier, après la signature d’un contrat minier avec la RDC que cette entreprise attend.
