A l’initiative de division des droits de l’homme de la Monuc, 40 chefs coutumiers du Bas Uélé ont suivi un séminaire sur la nouvelle loi relative aux violences sexuelles. Cette séance de formation a eu lieu la semaine dernière avec l’appui de la Belgique, rapporte radiookapi.net
Pourquoi le choix a porté sur les chefs coutumiers ? Le responsable de la division de la Monuc en charge des droits de l’homme explique : « Ils sont choisis par rapport au pouvoir de proximité qu’ils exercent sur leurs communautés et à l’écoute qu’ils ont aux près de leurs populations. Nous avons pensés que, si ces chefs s’en ont approprié, ils vont veiller au respect de la loi. Cela sera une lutte qui commencerait à la base à partir du moment où tout le monde pourra être sensibilisé au respect des lois. ».
Ce séminaire a consisté à permettre à ces détenteurs du pouvoir coutumier une lecture et une compréhension communes de tous les principes qui régissent la coutume et la nouvelle loi sur les violences sexuelles et être informés sur l’organisation administrative, la procédure judiciaire.
