Des hommes en uniforme ont érigé deux grandes barrières sur ce tronçon de la nationale numéro 4. Information confirmée par un député provincial élu de la circonscription de Bafwasende, de retour de cette entité. Ce dernier en appelle au démantèlement de ces barrières, non seulement pour permettre à la population de passer les fêtes de fin année dans la sérénité, mais aussi et surtout pour encourager la reprise du trafic sur cet axe nouvellement réhabilité, rapporte radiookapi.net
Selon Heri Baraka, député provincial, ces barrières sont érigées à 121 kilomètres de Kisangani et à l’entrée de la cité de Bafwasende, située à 262 kilomètres à l’est de Kisangani. La même source affirme qu’hormis les hommes en uniforme, on y trouve également les différents services de l’Etat, notamment ceux de la migration, de la sécurité et du transport. Ceux-ci disent y être déployés pour des raisons sécuritaires. Cependant, la plupart se détournent de leur mission et s’adonnent à des tracasseries administratives, indique la même source. Le député provincial Heri Baraka témoigne : « Ils[Ndlr : des hommes en uniforme] sont en train de fouiller les gens qui viennent des champs, ils prennent leur manioc, au plaisir même, prendre les feuilles de « pondu ». Je donne aussi le cas de l’administrateur du petit séminaire de Lingondo qui a été mis en détention : Je viens remettre les festivités ici à Bafwasende, on ne voulait pas croire à un prêtre. On ne demande que de l’argent et gravement que de l’argent. Et quand on n’a pas d’argent, mais il y a d’autres qui sont détenus là-bas, on est en train de les torturer, c’est ce que nous sommes en train de décrier. » rnContacté, le commandant de la 9e région militaire dit ne pas recevoir des plaintes à ce sujet. Toutefois, il promet suivre de près cette situation. Par ailleurs le député provincial exige le démantèlement de ces barrières en respect de l’arrêté présidentiel sur la levée des barrières sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.