Barrack Obama
L’investiture de Barack Obama comme 44è président des Etats unis intervient ce mardi 20 janvier à Washington. Cette élection donne au monde une leçon de l’égalité des chances dans une société ouverte fondée sur la primauté du droit. C’est du moins le point de vue d’un professeur d’université à Kinshasa. le professeur Dieudonné Tombe, souligne cependant que les africains ne doivent pas attendre que l’élection d’un afro-américain à la tête des Etats unis mette fin à leurs problèmes, rapporte radiookapi.net
Dieudonné Tombe, spécialiste en marketing et relations publiques internationales, explique : « Il n’y a pas de politique africaine globale. Chaque Etat doit apprendre à se vendre. Je suis content de l’ouverture diplomatique. On pensait que tous les pays du monde étaient contre nous. Depuis que Tambwe Mwamba(1) est là, il est entrain de tenter quelques ouvertures. On sent que la voix du Congo commence à être entendu. Nous devons aujourd’hui, nous-même, aligner nos arguments par rapport à l’agression, par rapport aux minerais qu’on pille, nous faire respecter. Il y aura toujours une politique africaine. Le lobby africain sera là. Mais vous savez que dans le lobby africain, il y a un type comme Cohen(2) qui est devenu incontournable, alors qu’il a pour notre pays des solutions curieuses. Est-ce qu’on est entré en contact avec son cabinet ? est-ce qu’on va entrer rapidement en contact avec le nouveau secrétaire d’Etat, pour voir comment, la RDC, comme acteur de la politique africaine, peut faire entendre sa cause dans le concert des Nations, à partir de ce pays considéré comme le plus puissant de l’histoire de l’humanité ? Il faut voir comment Obama parle. C’est quelqu’un qui a une vision globale des relations internationales, des relations politiques entre les Etats-Unis et le reste du monde. »
1. Tambwe Mwamba, ministre congolais des Affaires étrangèresrn2. Herman Cohen, ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines
