Démonstation du CNDP à Jomba
Les ex-troupes du CNDP et du PARECO ont décidé d’être incorporées au sein de l’armée régulière, les FARDC. La question de leur intégration sur le terrain des opérations à l’est de la RDC se pose. Elle a été au centre d’une réunion ce dimanche entre les partenaires du gouvernement congolais dans les opérations visant le désarmement des FDLR. Un plan d’intégration, proposé par une équipe technique mixte, a été examiné, indique radiookapi.net
Les représentants du gouvernement congolais, de l’Etat-major général des FARDC, de la coordination des opérations conjointes FARDC – éléments de renseignement de l’armée rwandaise à l’est de la RDC, du programme Amani ainsi que de la Monuc ont examiné ce dimanche le plan d’intégration proposé par une équipe technique mixte.
Selon les participants, il s’agit d’examiner comment, sur le terrain, les troupes issues du CNDP et du Pareco vont être intégrées aux FARDC. Certains partenaires estiment que la mouture du plan d’intégration proposée à leur appréciation constitue une avancée certaine dans l’intégration des troupes sur le terrain. Mais il faut faire vite et en faisant participer tout le monde au niveau de sa conception.
Alan Doss, chef de la Monuc en RDC, a participé aux discussions : « Nous nous sommes convenus qu’il faut aller très vite, et le plus rapidement possible, pour effectuer cette intégration sur le terrain. Déjà, je félicite l’Abbé et toute son équipe, avec mes collègues de la Monuc, pour tout ce qu’ils ont fait. Nous avons nous-même un mandat au niveau de la Monuc, d’appuyer à condition que nous soyons impliqués dans la planification, mais aussi la protection des populations civiles. Il faut aller de l’avant sans brûler les étapes. On veut que ça soit par le consensus. Et je pense que c’est très important d’avoir la participation des uns et des autres mais, en même temps, de ne pas s’enliser dans un processus. »
Les discussions sur les modalités pratiques de ce plan vont se poursuivront ce lundi à Goma, toujours sous la présidence du ministre congolais de la Défense, Charles Mwando Nsimba.
