Les autorités provinciales ont renvoyée à lundi 09 mars 2009 la journée de la femme qui devait être célébrée ce dimanche. Dans plusieurs rencontres tenues cette semaine, les femmes kasaïennes évoquent la pesanteur culturelle qui freine leur développement. Elles déploient cependant les efforts pour faire face aux entraves à leur liberté, rapporte radiookapi.net
Les organisations féminines kasaiennes ont dénoncé les différentes pesanteurs culturelles. Parmi elles, le fait que la femme soit considérée comme une machine de reproduction, et ne puisse parler de la planification familiale. Elles déplorent aussi le fait qu’elle n’est pas associée à la prise des décisions.
Interrogée sur la question, Félicité Ngalula, questeur à l’Assemblée provinciale, a déclaré que les femmes travailleuses sont souvent objet de moquerie et d’accusations gratuites. Elles sont également victimes de plusieurs injustices, surtout lorsqu’elles briguent certains postes politiques ou des responsabilités.
Par rapport au thème national « le leadership agissant de la femme contre le VIH/Sida », Anastasie Ntumba, chef de division du genre, famille et enfant déplore le fait que les femmes sont contaminées par leurs maris et ne leur donnent pas les moyens de connaître leur état sérologique.
Réunies en association, les femmes du Kasaï Oriental se décident à se réveiller de leur profond sommeil. Elles envisagent de se rendre seules au dépistage volontaire, de se solidariser pour faire face aux pesanteurs culturelles dont elles sont victimes