Lubero : insécurité grandissante, la société civile accuse les FDLR

Bagarre entre FDLR dans un village au Kivu

Bagarre entre FDLR dans un village au Kivu

La société civile de Lubero a lancé mardi un cri d’alarme face à la montée de l’insécurité dans ce territoire. Plusieurs maisons et 5 véhicules ont été incendiés, une dizaine de civils tués, et des pillages ont lieu à répétition dans plusieurs villages. La société civile attribue ces exactions aux FDLR, ajoutant que ni les policiers, ni les militaires ne sont épargnés par ces actes criminels, rapporte radiookapi.net

Les dernières exactions remontent à la nuit de lundi dernier dans la localité de Kasuo. Le rapport de la société civile de Lubero parle de deux villages pillés, celui de Vusaho et Kaumo. Les assaillants ont non seulement emporté des vêtements, des ustensiles de cuisine, des animaux de la basse-cour, mais aussi violé deux jeunes femmes, avant de prendre le large.

Dans ce même rapport, la société civile fait remarquer que ces 15 derniers jours, une dizaine de villages situés à l’Ouest de Kanyabayonga ont été le théâtre d’affrontements répétés entre les FDLR et les FARDC. Au cours de ces combats, 300 maisons ont été pillées puis incendiées. 12 personnes ont perdu la vie, dont un policier et un capitaine des FARDC, et deux civils ont été kidnappées par les rebelles rwandais, indique ce rapport.

Tout le territoire de Lubero est confronté à l’insécurité, affirme le président de la société civile, José Malikidogo. Il demande aux autorités de renforcer la présence des militaires dans cette région ou les rebelles rwandais sèment la désolation.