Lors des négociations de Nairobi
Le facilitateur de l’Onu dans la crise du Nord-Kivu, Olusegun Obasanjo, est arrivé lundi matin à Goma pour présider la séance de la signature d’un accord entre le gouvernement congolais et le CNDP. L’ancien président nigérian a déclaré qu’il est venu à Goma « faire la paix à l’Est de la RD Congo.» Cet accord est l’aboutissement du processus de Nairobi entamé depuis novembre 2008, rapporte radiookapi.net
L’ancien président tanzanien Benjamin Kpaka et Alan Doss, chef de la Monuc, sont également attendus ce jour au chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Selon un communiqué du protocole d’Etat provincial, la signature de cet accord aura lieu dans l’après-midi à Goma.
Au mois de février, et près d’un mois après l’action de la force coalisée FARDC-Armée rwandaise contre les FDLR, les concertations entre le gouvernement et le CNDP avaient repris à Goma et s’étaient terminées par un préaccord entre les deux parties. Ce préaccord était un projet que les parties devaient par la suite soumettre d’abord à l’appréciation du président de la République Joseph Kabila, et du médiateur désigné par l’Onu, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Selon les rapporteurs de deux parties, les questions prévues ont été débattues dans deux commissions mises en place : la commission politique, sécuritaire, juridique et administrative ainsi que la commission sociale et humanitaire. Ces deux commissions devaient examiner notamment le cahier de charges du CNDP dont le contenu était encore secret. « La commission mixte gouvernement CNDP a travaillé d’arrache-pied, et le résultat est ce qu’elle a accouché dans le rapport général. Je pense que globalement, il y a plusieurs points d’accord », s’était contenté de dire Jean Munyanpenda, porte-parole du CNDP.
Pour sa part, l’abbé Bahala, porte-parole, côté gouvernement, avait indiqué que ce rapport devait être soumis en premier lieu aux instances nationales et internationales. « Nous venons d’adopter les deux rapports venant des commissions, nous venons de nous convenir sur un projet de préaccord. Nous devons d’abord soumettre le texte au président de la République et au facilitateur.
Par ailleurs, des représentants des deux parties devaient encore rencontrer, début mars, à Nairobi, les médiateurs Obasanjo et Mkapa. C’est au cours de cette rencontre que devait êt5e fixée la date de la signature de l’accord global entre les deux parties.
