Le Phare : « Le Chef de l’Etat a ouvert la Table Ronde sur le crédit Bonobo

Revue de presse kinoise du lundi 7 juillet 2025.

La plupart des journaux parus ce lundi à Kinshasa reviennent sur l’ouverture de la table ronde sur le Crédit Bonobo.

Ouvrons le bal avec Le Phare, qui rapporte que le président de la République, Félix Tshisekedi, a ouvert la table ronde sur le « Crédit Bonobo », un mécanisme de financement innovant pour la conservation et la valorisation de la biodiversité au bénéfice des communautés locales et des peuples autochtones. Ce quotidien souligne que ce crédit est le fruit d’un partenariat entre les ministères de l’Environnement et du Développement durable, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), ainsi que l’AZF, la Fondation du Zoo d’Anvers. Ces assises se dérouleront les deux premiers jours à Kinshasa et se poursuivront du 7 au 8 juillet prochain à Anvers, en Belgique, jusqu’à leur clôture. Dans son allocution, note ce portail, le chef de l’État a déclaré que les crédits Bonobo sont « une initiative visionnaire et inédite qui consacre la création de la plus vaste réserve terrestre protégée de la planète ».

Infos 27, qui reste sur la même ligne, estime qu’en lançant le Crédit Bonobo, le président Félix Tshisekedi propulse la RDC à l’avant-garde des solutions écologiques du XXIe siècle. Alliant audace politique, innovation financière et engagement communautaire, fait savoir ce tabloïd, cette initiative inédite transforme la biodiversité en levier de développement durable et de souveraineté climatique. Dans un monde en quête de nouveaux équilibres, révèle ce quotidien, Kinshasa ne veut plus subir : elle entend désormais peser. Au croisement des enjeux écologiques mondiaux et des urgences sociales locales, ajoute Infos 27, cette initiative entend propulser la République démocratique du Congo au rang de leader planétaire dans la valorisation des écosystèmes tropicaux.

Selon Le Potentiel, cette table ronde vise à poser les bases d’un plaidoyer pour la création de crédits biodiversité propres à chaque espèce emblématique, telles que le bonobo, l’okapi ou le gorille de montagne. Cité dans les colonnes de ce portail, le directeur général de l’ICCN a, pour sa part, évoqué une « opportunité stratégique » pour renforcer les mécanismes de paiement des services environnementaux dans le bassin du Congo.

Hormis cette initiative, rappelle Le Quotidien, Félix Tshisekedi a engagé des réformes majeures pour renforcer la conservation de la biodiversité et améliorer les conditions de vie des communautés locales depuis son avènement à la tête du pays.

Congo Nouveau note que l’initiative présidentielle de création du Couloir Vert Kivu-Kinshasa jouera un rôle pionnier et fondamental dans le développement et la mise en œuvre de ces mécanismes de financement. Cet hebdomadaire précise également que la Fondation du Zoo d’Anvers et l’Institut congolais pour la conservation de la nature travaillent déjà sur un projet d’habituation des bonobos dans la réserve à faune de Lomako Yokokala, dans la province de la Tshuapa.

Sur une autre page, EcoNews explique qu’à peine l’encre de l’accord du 27 juin séchée, Paul Kagame en a déjà tordu l’esprit et les engagements. Dans une provocation à peine voilée, écrit cet hebdomadaire, le président rwandais a laissé entendre que le texte signé sous l’égide des États-Unis ne valait guère plus qu’un « torchon » à ses yeux.

Pendant ce temps, rapporte La Référence Plus, l’accord de paix signé à Washington est à la base d’une controverse au sein de la classe politique congolaise. Selon ce tabloïd, il y a, d’un côté, ceux qui soutiennent cette démarche, et de l’autre, ceux qui la désapprouvent en faisant des critiques absurdes.