Près de 403 mille finalistes du secondaire ont passé ce vendredi 17 avril leur épreuve de dissertation à travers le pays. Selon le vice-ministre de l’EPSP (Enseignement primaire, secondaire et professionnel), dans l’ensemble, le nombre des candidates à cette épreuve est en hausse par rapport à l’année passée, rapporte radiookapi.net
Parmi les particularités cette année, on a noté la participation à cette épreuve, à Kindu, au Maniema, d’une catégorie d’élèves dits “vulnérable”. Des candidats pris en charge par la division provinciale des affaires sociales. En revanche, à Boma, au Bas-Congo, près de 40 élèves n’ont pas participé à cette épreuve pour un problème de frais. A Kisangani, des dizaines d’élèves ont commencé l’examen en retard par manque de macarons, alors qu’à Kinshasa, ce qui a attiré le plus c’est l’habillement de certains finalistes, dans certains centres. De la jupe ultra courte sur fond d’une coiffure recherchée, un maquillage trop accentué, chez certaines filles, et chez certains garçons, du pantalons style taille basse. Difficile de croire que ces jeunes gens, lorsqu’on les croisait sur le chemin, le matin, qu’ils allaient à l’école présenter à l’une des épreuves de fin de leurs études secondaires. Dans certains centres, surtout des écoles catholiques, la tenue des élèves était plutôt exemplaire : cheveux tressés, ou en chignon, jupe et robe au delà des genoux, pour les filles, et chemise manches longues enfilées dans un pantalon bien en place, chez les garçons.