Frontière RDC-Angola
Les statistiques fournies par divers services de l’Etat des territoires de Tshikapa et de Luiza, concernant les expulsés congolais d’Angola, inquiètent les structures humanitaires de la province. Celles-ci envisagent de descendre sur place pour des missions d’évaluation en vue de présenter la situation aux autorités congolaises et aux partenaires, rapporte radiookapi.net
La Direction générale des migrations du territoire de Luiza a enregistré 15 801 Congolais expulsés. A Kamako, le comité des expulsés d’Angola parle de 10.360 personnes. Les ONG de droits de l’homme de la même cité constatent plusieurs décès parmi les enfants à cause de la malnutrition. Elles ajoutent que la plupart des expulsés font la diarrhée.
Déjà, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dit avoir reçu un rapport sur 209 cas de violences sexuelles sur les femmes. Pour le Comité provincial inter–agence, CPIA en sigle, cette situation a engendré l’augmentation de la prostitution, de la mendicité et des actes de banditisme dans les localités de sortie.
Pour éviter les divergences de données, le CPIA envisage des missions sur le site d’encadrement. Une façon pour lui d’évaluer les besoins et de redynamiser tous les comités mise en place dans les zones de retour. Suivra enfin un plaidoyer auprès de partenaires pour une action concertée au profit des victimes.
