Leila Zerougui : « Nous avons déjà identifié des zones dangereuses où nous sommes en appui aux FARDC »

Leila Zerougui, Représentante spéciale adjoint du Secrétaire général de l'Onu en RDC

Leila Zerougui, Représentante spéciale adjoint du Secrétaire général de l'Onu en RDC

Au lendemain de la tuerie des civils par les FDLR à Busurungi, en territoire de Walikale, la Monuc confirme l’attaque, mais précise que le bilan de près de 60 personnes tuées est encore entrain d’être vérifiée. Selon la représentante spéciale adjoint du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerougui, déjà 11 blessés graves ont été évacués de l’hôpital de Shabusha, rapporte radiookapi.net

La représentante spéciale adjoint du secrétaire général des Nations Unies en RDC explique qu’un équipe de la mission est sur place pour vérifier le bilen de ces tueries : « Donc, on aura le nombre exact lorsque l’équipe sera de retour. Le plus important pour nous, c’était d’évacuer les civils, 11 personnes en tout cas, qui sont dans un hôpital. Vous savez que ce n’est pas évident de transporter des blessés graves, parce que c’est des blessés par balles ou par armes blanches, des femmes, des enfants. Et si on n’a pas pu empêcher l’attaque, au moins qu’on puisse assurer pour les populations qui sont le plus en danger, les blessés. »

Leila Zerougui déclare en outre que la Monuc a identifié des zones susceptibles d’essuyer de nouvelles attaques et qui sont donc à protéger : « Comme on a eu des informations que les gens des villages se sont enfuis, c’est donc un autre front à attaquer : veiller à protéger les zones où les populations risquent une attaque similaire. Nous avons déjà identifié quelques zones où nous sommes en appui aux FARDC, mais nous ne décidons pas à leur place des priorités d’intervention sur le terrain. »