FDLR et LRA : Kinshasa demande plus d’implication du Conseil de sécurité

la délégation du Conseil de sécurité en visite en RDC

la délégation du Conseil de sécurité en visite en RDC

Les dirigeants congolais appellent le Conseil de sécurité de l’Onu à s’impliquer davantage pour mettre fin aux violences dans la partie Est et Nord Est du pays. C’est cette position que les institutions nationales de la RDC, la présidence de la République, l’Assemblée nationale, le Sénat ainsi que le gouvernement, ont exprimée mardi, à Kinshasa, à la délégation de cet organe des Nations Unies, rapporte radiookapi.net

Les autorités congolaises sont unanimes face au regain de tension à l’Est du pays. Que ce soit au Sénat, à l’Assemblée nationale, à la primature tout comme à la présidence de la République, le message était le même : l’Onu doit redoubler d’efforts pour faire cesser les massacres perpétrés par les FDLR et la LRA contre les populations civiles à l’Est et au Nord Est. Le premier ministre Adolphe Muzito, par exemple, a reconnu les efforts de la Monuc dans ce sens. Mais, il pense qu’il y a encore beaucoup à faire.

Réagissant à la demande des autorités congolaises, la délégation onusienne a promis de s’investir dans ce sens tout en rappelant que la responsabilité première revient au gouvernement congolais. Au sujet de l’appel fait par les FDLR pour une solution politique incluant surtout un dialogue politique interne au Rwanda, le chef de la délégation du Conseil de sécurité a déclaré bien accueillir cette proposition. Il a toutefois demandé aux FDLR de cesser les massacres et d’accepter le désarmement.

« La position du Conseil de sécurité ne peut être que de dire aux gens des FDLR qui souhaitent se rallier à ce processus, qu’ils sont le bienvenu, mais qu’ils y participent. Mais pour ce faire, il faudrait qu’ils acceptent dans le même temps de désarmer et de cesser les violences», a insisté l’ambassadeur Jean Maurice Ripert. Par ailleurs, le diplomate français a réaffirmé que 3 000 casques bleus supplémentaires vont arriver incessamment en RDC pour renforcer la Monuc. En plus, l’Union européenne va débloquer les fonds nécessaires pour la réactivation de la diplomatie régionale, à travers la CEPGL.