Police
Le drame s’est produit samedi, la nuit. Soupçonné d’être à la base du décès, le jour même, d’une femme dont l’identité n’est pas déterminée, un homme d’une soixantaine d’années non autrement identifié a été abattu à coups de machettes et des bâtons par un groupe de jeunes gens de la localité de Koki, à 7 kilomètres de la cité de Basoko, chef-lieu du territoire portant le même nom, à 300 kilomètres à l’ouest de Kisangani, en Province Orientale, rapporte radiookapi.net
La défunte pour laquelle le crime a été commis était malade depuis quelque temps. Selon des témoins, après sa mort, l’homme sur qui pésaient des soupçons de sorcellerie est allé se réfugier au domicile du chef de localité pour se soustraire des menaces que proféraient les jeunes. A son tour, le chef de localité s’est résolu d’emmener nuitamment cet homme à la police dans le but de lui garantir sa sécurité. Malheureusement, en cours de route, le sexagénaire a été rattrapé par ses bourreaux qui l’ont assommé à l’aide de machettes et de bâtons.
L’administrateur du territoire de Basoko, Pascal Tapwangaze a confirmé ces informations et dit avoir déjà transmis un rapport à la hiérarchie sur les cas de vandalisme à répétition dans sa juridiction. L’autorité territoriale accuse la police locale de complicité des faits répréhensibles commis dans cette localité, notamment du fait de sa partialité et du manque de logistique. L’administrateur Tapwangaze affirme avoir sollicité des autorités politiques et policières le relèvement de cette équipe en place, et son remplacement par des jeunes.
Le mois dernier, des jeunes ont tué un détraqué mental et détruit au moins cinq cases de personnes considérées comme étant des sorcières.
