Des analystes estiment que le sommet de la capitale danoise, de décembre 2009 sur le réchauffement climatique s’est achevé sur un échec, aboutissant à un accord à minima juridiquement non contraignant. Non, rétorque le député Pius Bitakuya, président de la commission Environnement et Ressources naturelles à l’Assemblée nationale, et représentant de la RDC à ces assises, qui avance ses raisons. C’est autant d’ingrédients qui ont alimenté la conférence-débat organisée mercredi par l’ONG « The Gorilla Organization » à Goma, sur la restitution des résultats de Copenhague, rapporte radiokapi.net
L’honorable Pius Bitakuya a certes reconnu que Copenhague n’est pas arrivé aux engagements contraignants, surtout par rapport aux pays les plus pollueurs. Toutefois, il se dit optimiste quant à la suite de ce processus : « Cop 15, c’est un processus. Et ce n’est pas avant la fin d’un processus que nous pouvons dire que c’est totalement un échec. Par rapport à l’attente, nous pouvons dire que Cop 15, ce n’est pas ce que nous avons obtenu en brut, mais avons avancé par rapport à l’état au niveau duquel nous étions »rnPour cet élu du peuple, la RDC a gagné l’opportunité de pouvoir entrer dans le cycle 2010,2011, 2012, où elle doit consolider sa position par rapport au dossier RED (réduction des émissions liées à la déforestation, à la dégradation des forêts) que sa délégation a proposé comme document de base.
« … C’est un processus qui a été par rapport à Kyoto, mais nous aurions souhaité qu’à ce processus s’allie et s’ajoute le processus RED. Ce qui nous amène à croire que dans ce processus, nous n’avons pas tout perdu, comme nous n’avons pas non plus tout gagner », conclut le député.