Katakokombe : fermeture d'une école, l'Eglise kimbanguiste et l'administrateur du territoire à couteaux tirés

Une école à Nganyie au Nord Katanga

Une école à Nganyie au Nord Katanga

Un différend oppose l’administrateur du territoire de Katakokombe à l’Eglise kimbanguiste locale. Le directeur provincial de la coopérative kimbanguiste accuse l’administrateur du territoire de Katakokombe d’avoir fait arrêter 5 membres de son église depuis ce week- end. Ces 5 fidèles sont accusés d’avoir refusé de fermer une école primaire kimbanguiste ouverte en septembre dernier. Des allégations rejetées par l’administrateur du territoire, rapporte radiookapi.net

Une école primaire est au centre du conflit. Elle était ouverte par l’église Kimbanguiste en septembre dernier dans le secteur de Watambolo, à 18 kilomètres au sud du chef-lieu du territoire. Le directeur de la coopérative kimbanguiste a affirmé detenir un arrêté ministériel de l’EPSP( ministère de l’Enseignement primaire et secondaire et professionnel). Cet arrêté, selon l’intéressé, date du 10 janvier 2009. Il autorise l’ouverture des 13 écoles dans cette entité.
En avril dernier, 3 mois après l’obtention de cette autorisation, l’église reçoit une lettre de l’administrateur du territoire recommandant la fermeture de cette école, pour du non respect, estime l’autorité territoriale, du procédure normale de l’ouverture d’une école.
De leur part, les autorités kimbanguistes ont répliqué par écrit, en faisant copie aux autorités du pays.
Le week-end dernier, 5 membres de l’église kimbanguiste ont été arrêtés par les services du territoire. Cette situation a conduit à la suspension du culte kimbaguiste le dimanche dernier à Watambolo sud. Les fidèles se sont cachés, par peur des services du territoire, a annoncé le directeur de la coopérative de l’Eglise kimbanguiste.
Interrogé par radiookapi.net, l’administrateur du territoire a rejeté toutes ces allégations. Norbert Dionga a affirmé que les membres de l’Eglise kimbanguiste sont arrêtés pour une autre affaire.
Les responsables en charge de l’Enseignement dans la province ne se sont pas encore prononcés sur ce conflit. Entre temps, la tension reste vive entre les deux parties.