Elections de 2011 : « Je ne me reproche de rien », affirme Ngoy Mulunda

Pasteur Ngoy Mulunda, ancien président de la Ceni, le 19/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

En marge  de l'atelier de formation des membres de son parti politique « Espace démocratique pour la bonne gouvernance » (EDG) à Lubumbashi, l'ancien président de la commission électorale, Daniel Ngoy Mulunda a annoncé qu'il écrivait un  livre intitulé «Les élections chaotiques de 2011, la vérité de Daniel Ngoy Mulunda.» Au sujet de ces élections, il a affirmé qu'il ne se reprochait de rien.

Plusieurs organisations avaient déploré des irrégularités ayant émaillé les élections qui ont vu Joseph Kabila être reconduit à la tête de la RDC pour un dernier bail de 5 ans, selon la constitution de la RDC. La réélection de Joseph Kabila avait été contestée par l'opposant Etienne Tshisekedi, arrivé deuxième, dans un contexte de violence dans la capitale de la RDC et dans certaines provinces.

« Je suis en train d'écrire un livre. Je vais révéler au peuple ce qu'il y a eu. Il y a des gens qui se confesseront », affirme sans plus de précisions, l'ancien président de la Commission électorale.

Pour l'instant, poursuit-il, « le devoir de réserve et ma pastorale me poussent à me taire et à tout porter ; mais je parlerai.»

Interrogé au sujet du parti qu'il a créé, Daniel Ngoy Mulunda affirme que cette formation politique est née de sa « déception de voir qu'il y des choses qui peuvent être faites et qui ne sont pas faites.»

A (re)Lire: RDC: l’EDG de Daniel Ngoy Mulunda n’est « ni de la majorité, ni de l’opposition »

« Je donne seulement un exemple: regardez les routes au Nord du Katanga [où] les gens ont voté massivement. Cette année, les véhicules risquent de ne pas passer. Et moi, je ne peux pas accepter ça. Nous avons une province qui est tellement riche. Les gens vivraient comme au Koweït  ici au Katanga », indique-t-il.

Sur la question de savoir qui est responsable de cette situation qu’il déplore, Ngoy Mulunda affirme que « chacun a sa part de responsabilité ».

Lire aussi sur radiookapi.net: