RDC: le parti ARC menace de traduire en justice ses dissidents

Ex-ministre du Plan, Olivier Kamitatu, président de l'Allience pour le rénouveau du Congo (ARC) le 26/03/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le secrétaire général de l’Alliance pour le renouveau du Congo (Arc), Bruno Lapika, a promis mardi 10 novembre de traduire en justice les organisateurs du congrès de l’ARC à Kinshasa,  une initiative des dissidents de ce parti. Selon lui, il s’agit d’un «congrès pirate», qui se tient en violation des statuts du parti d’Olivier Kamitatu et de la loi sur les partis politiques en République démocratique du Congo.

«Nous allons suivre la procédure qui est inscrite dans nos statuts pour faire annuler purement et simplement les résolutions de ce congrès pirate», a annoncé Bruno Lapika dans un  entretien avec Radio Okapi, ajoutant qu’«un pirate doit être traduit purement et simplement en justice.»

Bruno Lapika affirme que, dans les statuts de l’ARC, seul le président du parti est qualifié pour convoquer le congrès ordinaire:

«N’importe qui ne peut pas se réveiller un matin prendre un mégaphone et déclarer sur la rue qu’il est président d’un parti et qu’il peut convoquer le congrès. Non ! Il y a toute une procédure que les statuts du parti (prévoient en désignant) les personnes qui ont qualité pour convoquer un congrès.» 

Le congrès des dissidents de l’Alliance pour le renouveau du Congo s’est ouvert  samedi 7 novembre à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin), pour «opérer des changements dans la manière de gérer le parti».

Ces membres se sont désolidarisés de leur autorité morale, Olivier Kamitatu, engagé dans le G7, le groupe des sept partis politiques qui avaient adressé une lettre ouverte au président de la République, lui demandant de respecter la constitution. Tous ces partis, désormais exclus de la Majorité présidentielle, ont basculé dans l’opposition.

 

Lire aussi sur radiookapi.net: