Traque des ADF : la société civile invite Joseph Kabila à relancer la collaboration FARDC-Monusco

Patrouille mixte des casques bleus de la Monusco et des Forces armées de la RDC dans la province du Nord-Kivu. Photo Monusco/Sylvain Liechti.

La société civile de Beni au Nord-Kivu a appelé le président de la République, Joseph Kabila, à relancer les opérations conjointes entre les Forces armées de la RDC et la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) pour neutraliser les rebelles ougandais des ADF. Son président, Teddy Kataliko a fait ce plaidoyer, samedi 19 décembre, lors de la rencontre avec le chef de l’Etat à Oicha.

Il se dit convaincu que ces opérations conjointes vont permettre à mettre fin aux massacres des civils par les présumés ADF et a l’insécurité dans le territoire de Beni.

« Au vu du bilan macabre avec plus de 613 civils tués, on s’est mis tous d’accord sur un format des opérations conjointes .c’est-à-dire, les efforts du gouvernement congolais et des Nations à travers la Monusco et la Brigade d’intervention des Nations unies pour bouter hors du territoire congolais ces ennemis de la paix qui ne cessent d’endeuiller le territoire de Beni », a déclaré Teddy Kataliko.

Le président de la société civile de Beni indique que le territoire de Beni est une menace terroriste et que le chef de l’Etat pourra aussi en discuter avec les autorités de la Monusco.

« Nous estimons que dans son agenda, il rencontrera les hautes personnalités des Nations Unies pour matérialiser cette question pua ce que lui-même voulait acquérir l’opinion de la population face à ça », a estimé Teddy Kataliko.

Joseph Kabila est arrivée samedi à Beni. A en croire des sources officielles devrait quitter cette ville dimanche pour la ville voisine de Butembo.

Sur place à Beni, il a promis de neutraliser les rebelles ougandais des ADF. Ils sont accusés de commettre plusieurs exactions dans cette ville du Nord-Kivu.

Le dernier rapport de l’Association africaine de défense des droits de l’Homme (Asadho)/ Nord Kivu du 8 décembre dernier a indiqué que 350 personnes ont été tuées à la machette et à l’arme à feu et plus de 100 personnes portées disparues.

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