Nord-Kivu: conditions de vie difficiles des déplacés de Miriki

Des déplacés fuyant des affrontements dans l'Est de la RDC (Juillet 2012)

Après le massacre de 18 personnes dans leur localité par des FDLR dans la nuit du 6 au 7 janvier dernier, les habitants de Miriki ont trouvé refuge dans d’autres agglomérations du Sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu).

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Malgré leurs conditions de vie difficiles dans ces localités, ces familles disent attendre la stabilisation de la situation sécuritaire avant de rentrer dans leur localité.   

Dans les villages où ils ont trouvé refuge, ces déplacés font face au manque de produits de première nécessité.

Les familles d’accueil sont débordées. Les déplacés de Miriki s’ajoutent à ceux du groupement Ikobo, accueillis depuis novembre dernier.  

« Ce n’est pas aujourd’hui que le déplacement des populations a commencé dans cette zone. Les habitants de Kanune, Buleusa, Bukumbirwa avaient déjà fui avant et avaient occupé des maisons ici.  Maintenant lorsque la population de Miriki se déplace aussi, on ne sait pas où la mettre. C’est pourquoi ils sont dans les églises, les écoles. La nourriture, l’eau potable et autres non vivres font cruellement défaut », témoigne un habitant de Luofo.  

Cette localité de Luofu a reçu cette semaine près de 4 000 ménages venant de Miriki, selon la société civile locale.

D’autres ménages de la localité attaquée au début de l’année se sont dirigés vers Kayna, Kirumba, Kanyabayonga, Kikuvo, Kamandi et Kaseghe.

Des autorités locales craignent la propagation de certaines maladies. L’eau potable est une denrée rare.

Déplacés et familles d’accueil espèrent que l’armée va totalement sécuriser la zone pour permettre le retour des déplacés dans leurs villages.

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