Le député Mbindule Mitono, élu de Butembo au Nord-Kivu a interpellé le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, evaiste Boshab. Dans une question écrite adressée depuis le 9 janvier, il dit vouloir notamment connaitre l’identité des assaillants et la sanction réservée aux éléments de l’ordre censés sécuriser la population.
Vendredi 15 janvier à Kinshasa, il a tenu un point de presse pour rendre public sa démarche parlementaire pour avoir des éclaircissement sur les tueries de Miriki.
« Chaque fois qu’il y a des assaillants, on dit des personnes non autrement identifiées. On se demande aussi comment on peut venir tuer des gens dans une cité comme celle de Mirki en présence des services de renseignement et de défense et la police », a affirmé le député Mbindule Mitono.
18 habitants de ce village avaient perdu la vie à la suite d’une attaque des rebelles rwandais des FDLR perpétrée dans la nuit du 6 au 7 janvier.
En attendant les éléments de réponse à cette correspondance, Mbindule Mitono déplore l’insécurité dans cette partie de la RDC.
« Nous attendons la réponse du vice-Premier ministre endéans 15 jours, selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Nous voulons savoir quelles sont les sanctions prévue contre ceux qui sont censés protéger la population », a indiqué l’élu de Butembo.
Depuis l’attaque de Miriki, la population a déserté cette localité. Les élèves n’ont même pas repris le chemin de l’école, à la reprise des cours le 11 janvier dernier après les congés de Noël et de nouvel an.