Nicole Coco Tumba Buatsha, professeur à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa

Nicole Coco Tumba Buatsha, professeur de droit international public à la faculté de droit de l'Université de Kinshasa. Radio Okapi/Ph. Jean-Marc Matwaki

Après ses études secondaires, Nicole Coco Tumba Buatsha voulait se spécialisait en langues : l’anglais, l’espagnol ou même l’italien. Mais elle ne réussit pas à trouver un établissement pour son projet d’études. L’institut pédagogique national et l’institut supérieur pédagogique de la Gombe qui organisent de département d’anglais ne lui plaisaient pas. En 1988, elle va finalement opter pour la faculté de droit de l’Université de Kinshasa.

«Il fallait que j’aille dans une faculté des lettres ou des langues. Je suis nulle en chimie et en mathématique, c’est comme ça que j’ai atterri en droit et ça m’a plu», dit Nicole coco Tumba Buatsha.

Après un troisième cycle en Belgique à Gand, Nicole coco Tumba Buatsha est revenue en RDC, son pays natal, pour encadrer la jeunesse.

Elle est professeur de droit international public à la faculté de l’université de Kinshasa.

Allier ses études dans le but de devenir professeur d’université et remplir en même temps son rôle d’épouse et de mère de famille n’a pas été facile, reconnait Nicole Coco Tumba Buatsha.

«Mais j’ai eu la chance d’avoir un mari qui m’a soutenu, parce que pour mon mari, mon bonheur c’est son bonheur. Le parcours est très long pour devenir professeur d’université, et pour une femme si elle n’est pas soutenue par son conjoint, elle s’arrête à mi-chemin», affirme Mme Tumba.

C’est la raison pour laquelle, selon elle, peu de femmes sont professeurs d’université.

«Il faut avoir du temps pour les recherches et si vous devez encore changer les couches, réfléchir sur ce que vous devez préparer pour le diner, ce n’est pas évident de s’en sortir facilement», pense professeur Tumba toute fière de son mari qui a bien voulu l’accompagner dans son projet.